Les films Algériens et Marocains étaient à l’honneur aujourd’hui.
“J’ai Tant Aimé”, la documentaire de la marocaine Dalila Ennadr projété au 4éme Art a étét très apprécié par le public. C’est le portrait d’une femme engagée par l’armée française comme prostituée pour les soldats marocains pendant la guerre d’Indochine, et qui demande aujourd’hui à la France les mêmes droits que ceux accordés à ses “compagnons d’armes”.
Tant au niveau des thèmes que des lieux, cette journée des JCC est à placer sous le signe de la malédiction!
C’est à 18 heures qu’a été projeté au Rio le film du tunisien Karim Dridi “Khamsa”. C’est l’histoire de Marco, un gamin Gitan de 11 ans, rejeté par quasiment toute sa famille et qui se retrouve malgré lui et contre sa volonté (à l’insu de son plein gré!!) dans une voie mauvaise et dangereuse.
Malgré l’absence du réalisateur, un public nombreux est venu assister aux 4OO coups du gamin d’un camp gitan de Marseille
Le thème de la mort a été récurrent aujourd’hui encore, notamment dans les films tunisiens.
Celle-ci est traitée du point de vue de l’héritage dans “L’Autre Moitié du Ciel” de Kalthoum Bornaz, dont le partage inégal entre hommes et femmes est le thème central. Un film modérément apprécié par le public, mais qui a néanmoins été projeté dans une salle pleine au Mondial.
C’est une journée riche qui vient de se dérouler, tout comme les précédentes!
Ce fut tout d’abord l’entrée en compétition des courts métrages, avec du côté Tunisien “La Traversée” de Nadia Touijer, qui aborde la duperie sociale et la désillusion qu’elle engendre, à travers le regard d’un enfant, “Les Beaux Jours” de Mériem Riveill (que nous avons eu l’occasion de visionner lors du FFT 2008), un film alliant mélancolie et nostalgie avec beaucoup d’émotion, et “Lazhar” de Bahri Ben Yahmed, tiré de la série “10 courts 10 regards”, avec en vedette une pair d’adidas verte.
C’est une journée particulière qui vient de se dérouler, une journée consacrée aux hommages, rendus à deux célèbres figures du cinéma Tunisien: Ahmed Bahaeddine Attia (producteur) et Elyes Zrelli (assistant réalisateur).
C’est en présence d’un public nombreux que s’est déroulée la cérémonie d’ouverture de la 22ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage.
La cérémonie, sobre et bien organisée, a attiré de nombreux curieux, venus s’amasser aux abords de la montée des marches, le long de l’Avenue Bourguiba en face du Théâtre Municipal dans lequel s’est déroulé cette année la cérémonie.
Nous vous rappelons également que le groupe SAMSA se produit dimanche 18 au Baiser Salé, tous les billets en préventes ont été écoulés vous pouvez toujours réserver vos places au tarif normal sur le site du groupe.
Cette fin de semaine sera décidemment placée sous le signe de la musique tunisienne. Et il y en aura pour tous les goûts!
Vendredi 17 et samedi 18 octobre prochains (demain et après demain), Lotfi Bouchnak se produira à l’Institut du Monde Arabe à partir de 20h30.
Même si cet artiste n’a plus besoin d’être présenté au grand public, il est intéressant de vous détailler en quelques lignes sa biographie*:
On revient sur la représentation de Jaafar El Gasmi qui a eu lieu le 20 Septembre dernier au Théâtre du Gymnase, nous vous présentons quelques photos qui viennent de nous parvenir (merci Wissem), outre le charme du lieu mythique qui retient l’attention, l’émotion de Jaafar rend bien compte de la magie et la complicité qui y régnait:
Du 10 au 12 octobre dans 150 pays dans le monde, des manifestations gratuites sont prévues dans des lieux aussi insolites que des cabarets, des places de villages ou des marchés.
Cette année, pour la vingtième édition, la manifestation est placée sous le signe de la jeunesse; faire découvrir la lecture et l’écriture aux plus jeunes [...]